Les brèves de la résidence alternée #2 : Janvier 2020

De nombreuses personnes qui suivent le blog nous signalent des articles intéressants mais nous ne pouvons pas traiter toute cette information sous forme de billet détaillé. Nous remercions infiniment ces personnes pour ce suivi attentif et pertinent.

Nous poursuivons donc notre nouvelle rubrique intitulée « brèves de la résidence alternée » : des informations rapides et des liens à propos de la résidence alternée, de la coparentalité, des nouvelles manières d’être en famille ou de l’égalité entre les genres.

Dans ce numéro 2, cinq brèves : une manifestation pour l’égalité parentale dans le Tarn, le point de vue gouvernemental sur le congé paternité, des statistiques récentes sur la part de résidence alternée, une recherche sur la santé des adolescents selon leur contact à leur père, et le développement du modèle de Cochem en Suisse.

Un reportage sur FR3 Tarn : plus d’équité entre les parents

Des pères qui ne vivent avec leurs enfants que deux jours par quinzaine font état de leurs difficultés. Ils revendiquent plus d’équité entre les parents dans les décisions de justice et dans l’attribution des aides.

Régulièrement, des député.e.s de tous bords interrogent le gouvernement sur la question de l’attribution des aides aux parents séparés.

Voici la dernière question d’un député, de l’opposition, publiée sur le site de l’assemblée nationale. La plus ancienne que nous ayons repérée, datant de 2017, vient d’une députée du parti majoritaire.

Sans compter les nombreuses questions posées par le député Philippe Latombe.

Ille-et-Vilaine : « Pour le bien-être de l’enfant, il faut repenser les congés parentaux »

Ouest-France rapporte les propos du secrétaire d’État chargé de la protection de l’enfance : « Le congé paternité, je suis convaincu qu’il faut l’allonger et faire en sorte qu’il puisse aussi être pris avant l’accouchement. Mais pour cela, il faut que les entreprises aident à financer et aient un discours très volontariste. » Les premières annonces sont prévues avant l’été.

Nous avons présenté plusieurs fois les avantages de l’extension du congé parental et rapporté comment l’Espagne met en place un congé paternité de 8 semaines, bénéfique à l’équilibre familial. Nous avons présenté la directive européenne sur l’extension du congé paternité, que la France n’a mis en place que pour les parents d’enfants hospitalisés à la naissance.

Une annonce sur FR3 Occitanie : 33 % des enfants de parents séparés vivent en résidence alternée

L’INSEE Occitanie a publié sa nouvelle étude sur les profils des familles, recomposées, monoparentales ou « traditionnelles », au sein desquelles vivent les enfants en Occitanie.

Les enfants dont les parents sont séparés vivent à 51 % avec leur mère, à 16 % avec leur père et à 33 % en garde alternée. Et plus largement, au sein des familles monoparentales, les enfants sont à 84 % avec leur mère. 

Cette étude confirme une étude précédente de l’INSEE qui montrait que la proportion d’enfants de moins de 18 ans en résidence alternée a doublé entre 2010 et 2016, quel que soit l’âge des enfants.

Une étude en Suède : une mauvaise communication avec le père après divorce affecterait la santé des ados

Le site pourquoi docteur rapporte une recherche de Elvind Meland et son équipe.

Les enfants qui ont déclaré avoir perdu le contact ou qui ont de la difficulté à parler avec leur père après le divorce ont aussi la plupart des problèmes de santé.

En revanche, quand les enfants déclarent avoir de bonnes relations avec leurs deux parents après le divorce, ce dernier ne semble pas avoir d’effets négatifs sur leur santé ou leur estime d’eux-mêmes.

En Suisse : le modèle de Cochem pour protéger les enfants des conséquences de la séparation

Dès janvier, le district de Monthey appliquera le modèle de Cochem lors des séparations de couples avec enfants. Il s’agit d’un projet-pilote unique en Suisse. L’autorité de protection de l’enfant et de l’adulte (APEA), les avocats et les juges viennent de suivre une séance d’information donnée notamment par la juge Marie-France Carlier et une avocate belge qui appliquent cette méthode avec succès.