Un député à la conférence CIRA/ICSP Strasbourg 2018

La conférence internationale sur la résidence alternée Strasbourg 2018 se terminera par un moment de débat.  Cette table ronde s’inscrit dans la session portant sur l’évolution souhaitable des pratiques et des législations concernant les modalités de résidence des enfants après séparation des parents.

Trois spécialistes interviendront :

Philippe Latombe, le député qui a initié la dernière proposition de loi sur la résidence alternée.

Régine Barthélémy, une avocate responsable des questions de justice familiale au bureau du Conseil National des Barreaux.

Monia Scattareggia, la directrice de l’association Themis qui s’occupe de protection de l’enfance à Strasbourg et sa région.

La table ronde sera animée par Oliver Hunziker, vice-président du CIRA/ICSP et président de l’association suisse GeCoBi qui œuvre pour permettre à tous les enfants de Suisse une relation durable avec leurs deux parents, même en cas de séparation des parents.

La table ronde concerne donc le cas français mais ouvre sur les autres pays. Elle constituera un des grands moments de cette conférence internationale.

Cet événement se tiendra au Palais de l’Europe, les 22 et 23 Novembre 2018, sur le thème : Résidence alternée, justice sociale et droits de l’enfant.

Venez rejoindre les plus de 160 participants de 34 pays (données au 15-10-2018) en vous inscrivant sur : http://cira2018.fr/

La table ronde articule trois questions

Cette table ronde est très importante, en fin de conférence, de manière à mettre en évidence comment sur le terrain des pratiques et des lois, les différentes parties ont des objectifs qui sont parfois communs.

Trois questions sont abordées:

  • Dans votre fonction, pour vous, pour votre association ou institution, quels sont les objectifs que vous poursuivez et les difficultés auxquelles il vous faut faire face, en ce qui concerne les modalités de résidence des enfants après rupture du couple parental ?
  • Comment discutez-vous de ces questions avec les autres parties, institutions, autour de cette table (les parlementaires avec les associations, les avocats avec les parlementaires, etc) ?
  • Quelles seraient les réformes importantes à mettre en œuvre en termes de législation et de pratiques ?

A partir d’un cas francophone, nous souhaitons tracer des perspectives qui intéresseraient les participants d’autres pays.

Trois parties : les politiques, les professions de la justice, les associations

Pour faire changer les attitudes et les demandes des parents qui se séparent, trois parties jouent un rôle important.

Les parlementaires édictent le cadre d’action des professions de justice et la référence des familles. Le député Philippe Latombe représente bien la manière dont peuvent œuvrer les représentations nationales. Il expliquera son expérience et aussi ce qu’il poursuit aujourd’hui en tant que responsable politique désireux d’améliorer le bien-être des adultes et des mineurs.

Les professions du droit ont un rôle central puisque les parents qui se séparent, par consentement mutuel ou non, passent par des avocats. Le Conseil National des Barreaux réfléchit à ces questions et Régine Barthélémy, qui est membre du bureau, fera part des positions prises.

Les associations constituent un appui de proximité pour les parents et les enfants.  Monia Scattareggia, la directrice de Themis, expliquera comment et pourquoi elle œuvre sur le ressort du TGI de Mulhouse, où les Juges aux Affaires Familiales se sont saisis de la possibilité de la faire intervenir dans le cadre de contentieux liés à l’exercice de l’autorité parentale, et notamment sur la question de la résidence des enfants.

Un quatrième acteur : les média, les journalistes, les réseaux sociaux

Il est clair que les opinions sont, pour une part, influencées par le média.

Le vendredi 23 Novembre de 11h30 à 12h15, la conférence offre un temps d’échanges avec les trois participants de la table ronde.

Ce moment, tout particulièrement dédié aux médias, sera animé par Michel Grangeat, Professeur émérite de Sciences de l’Éducation à l’université Grenoble Alpes et Chantal Clot-Grangeat, docteure en psychologie, psychologue thérapeute et vice-présidente du CIRA/ICSP.

Contact : ScientificCommittee@strasbourg2018.org