Nouvelle année scolaire : des tunnels de plus pour les enfants

Après la coupure du mois d’août, nous reprenons la parution hebdomadaire de notre blog. Merci pour les messages de soutien que vous nous avez envoyés.

franceDans ce blog, notre objectif premier est le maintien et l’amélioration du bienêtre de l’enfant dans les situations de divorce et de séparation. Soyons clairs, les choses commencent mal et s’annoncent difficiles sur le plan des alternances pour les enfants qui ne voient leur père, ou leur mère, que deux jours toutes les deux semaines. Et ils sont nombreux !

Encore un tunnel de 3 semaines avec un seul parent

L’année commence pour certains par un tunnel de trois semaines sans contact avec le parent qui n’a pas la résidence, souvent le père. Si les deux dernières semaines des vacances étaient avec le parent résident, souvent la mère, comme le premier weekend après la rentrée des classes est impair, alors les enfants ne voient pas le parent non-résident, le père, durant trois semaines.

Comme nous l’avons dit dans plusieurs billets, cet arrangement dit « un week-end sur deux » ne devrait plus être proposé en France puisque nous connaissons maintenant tous les avantages apportés par le contact régulier de l’enfant avec les deux parents.

Sans chercher la polémique à propos de la résidence alternée égalitaire, il serait intelligent que notre législation avance sur ce point en supprimant l’arrangement dit « un week-end sur deux ».

Il reste que la résidence alternée égalitaire est le meilleur atout de l’enfant, au niveau de son bienêtre ou de sa réussite scolaire. Nous avons montré tout cela dans de nombreux billets, à partir des résultats des recherches internationales.

35% de temps minimum avec chaque parent

Une suggestion : Et si nous interpellions les candidats à la conduite du pays, président puis députés ?

Nous devrions leur demander de se prononcer sur cette question du seuil minimum en dessous duquel la loi n’autoriserait pas les arrangements de résidence.

Toutes les recherches montrent que 35% de temps minimum avec chaque parent permet de construire des relations qui font que les enfants ne souffrent pas trop de la séparation de leurs parents.

Quel programme politique va proposer cette mesure de sagesse et d’intelligence sociale ?

Rappelons que le divorce ou la rupture de PACS concernent environ 160 000 enfants par an (chiffre 2009). Il faut ajouter les séparations de personnes vivant en couple. Cela représente donc une vraie question pour tout le pays.

Le casse-tête des vacances de Toussaint

Ces enfants ne seront pas trop bien traités non plus par les dates des vacances scolaires de Toussaint qui mécontentent beaucoup de monde. Elles commencent et se terminent en milieu de semaine.

Qui a prévu les conséquences pour les enfants dont les parents vivent séparés ?